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En premier lieu, quelles forces persistent à faire, d’un tout un tout : d’une terre, un livre ? Le tout et ses parties : la partie et les touts… Comment pénétrer leurs ressorts, lorsqu’on vivra parmi eux, par exemple dans la Vallée de l’Ozerain ? Des éléments, des genres et des espèces, des essences, en haut et en bas, le jour et la nuit : ces quatre murs qu’on habite constituent une somme qui en impose. Ou n’est-ce pas l’inverse, le tout qui nous entoure et auquel nous appartenons ne propose-t-il pas ses parties, telles qu’elles semblent bien à tort le composer ? Lavée de vert comme par le vent la Vallée était là avant nous. Sous le soleil quotidien ou dans la nuit elle n’est pas toujours visible, perdue derrière nous, hier par exemple, sous nos pieds, sur notre tête, dans notre cœur. Chaque répondant du tout aura été embouti sous la pression insistante de chaque pas qui le foule, en un seul repoussé. Un seul relief fait partout saillie vers nous en faisant appel à l’ensemble de paroles qui lui donneront un profil plus saillant – en présentant et en représentant à la fois ce que nous aurons perçu. Une saillie de notre part répondra à la leur. Qu’elle prenne la forme d’une poésie, voilà la preuve qu’il faut, afin de donner un nouvel élan à la transgression des pieds à travers leur demeure, un progrès tout semblable des mots à travers le livre. Sur chaque page le même drame se jouera à nouveau, la traversée d’un grand tout articulé vers son destin – le nôtre. Les mots viennent à passer là, en second lieu.